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C’est en fait un rituel de dégustation. Tout d’abord, le sommelier présente la bouteille au client pour qu’il confirme que c’est bel et bien le vin qu’il a commandé. Le sommelier ouvre ensuite la bouteille et sert une petite quantité de vin au client. Le vin est une matière vivante, il peut donc avoir des qualités mais aussi des défauts. C’est donc à toi d’informer le sommelier de l’état du vin. Si la bouteille a un défaut avéré, le sommelier la remplacera.
1 – regarder l’état visuel du vin : est-il limpide ou trouble ? La teinte est-elle foncée ou claire ? Est-il transparent ou opaque ? Tout cela apporte des informations sur l’état général du vin.
2 – sentir une première fois. Inspirer par petits coups. Si une odeur agréable (fruitée, florale, épicée) est ressentie, c’est bon signe. Au contraire, si le vin a un défaut, cela peut sentir le bouchon (une odeur de liège très prononcée, de moisi ou de carton mouillé), l’oxydé, l’œuf pourri ou le vinaigre. Généralement, un défaut, ça ne sent pas bon !
3 – aérer le vin, ce fameux moment où l’on essaie de faire un tourbillon dans son verre en faisant de petits cercles (attention à ne pas s’en mettre plein la chemise).
4 – sentir une seconde fois : si le vin avait une odeur agréable et qu’en inspirant de nouveau il y a une évolution, cela présage un bon vin car au contact de l’air, le vin évolue. Au contraire, si le vin a un défaut, il sera toujours présent.
5 – prendre une petite gorgée. Les dégustateurs aguerris feront circuler le vin dans leur bouche, tout en aspirant un peu d’air (ne pas faire un bain de bouche non plus), cela révèlera les arômes du vin en bouche.
Verdict : le vin n’a pas de défaut, tu peux dire au sommelier que le vin est OK et il servira alors l’ensemble de la table. Si le vin a un défaut, tu informes le sommelier de ton doute…